13 mars 1970
(Le disciple avait écrit une lettre un peu fâchée à Mère parce que l'on avait fait de vilains «rapportages» sur son compte, de même qu'on lui avait rapporté – à quelles fins, nous l'ignorons – que notre ami, le Marquis B., faisait de l'«espionnage». Nous ne comprenions rien à ces jalousies et nous nous étonnions que Mère puisse seulement écouter ces ragots. Nous ne comprenions pas qu'en fait, Mère n'«écoutait» pas, mais travaillait sur tous les éléments qui venaient à elle. C'était son «champ de bataille sordide», comme elle disait. Ces tristes incidents sont seulement le signe que l'atmosphère autour de Mère commençait à devenir... étrange.)
Satprem, mon cher enfant,
Je ne crois pas à ce que me dit Udar, ni à ce que me dit qui que ce soit. Le Seigneur m'a donné le pouvoir de voir les choses telles qu'elles sont; et je ne juge pas.
Notre relation est d'une nature telle qu'elle ne peut être altérée par de semblables enfantillages.
À demain donc, dans la paix et la joie, afin que les derniers nuages se dissipent.
Avec toute ma tendresse et mes bénédictions.
Signé: Mère